Concours d'agility. La complicité maître-chien

Publié le 22 Juin 2009

Marie-France Thiery, d'Ergué-Gabéric (Sud-Finistère) et sa chienne Bounty, un berger australien de trois ans, visaient le deuxième degré. Las, il faudra encore attendre, le couple s'étant vu infliger une pénalité.

Marie-France Thiery, d'Ergué-Gabéric (Sud-Finistère) et sa chienne Bounty, un berger australien de trois ans, visaient le deuxième degré. Las, il faudra encore attendre, le couple s'étant vu infliger une pénalité.

Une centaine de chiens et presque autant de maîtres ont participé, hier, au manoir de La Ville-Guyomard, au concours annuel d'agilty organisé par l'école d'éducation canine de Saint-Brieuc. Des petits et des grands, des jeunes tout fous, des plus âgés et des feignants, des débutants et des champions... Hier, 96 chiens de différentes races ont participé, à La Ville-Guyomard, au concours annuel d'agility organisé par l'école d'éducation canine de Saint-Brieuc (EECSB).

Une juge internationale

Divisés en quatre catégories, les amis à quatre pattes ont dû, tour à tour, affronter les nombreux obstacles disposés sur un terrain d'environ 1.200m²: des haies, une bascule, des tunnels, des piquets autour desquels l'animal devait slalomer, une table sur laquelle il devait rester immobile quelques secondes... Letout en plein cagnard et sous le regard expert de Maryannick Jourden, juge de la société centrale canine d'agility depuis 17 ans. Pour les couples débutants (dix maîtres avaient moins de 14ans), cette dernière, qui a déjà officié dans le cadre des championnats du monde, a été plutôt clémente, donnant à l'occasion quelques conseils utiles. En revanche, quand il s'est agi de juger les couples confirmés, plus de cadeaux. Car si le concours s'est déroulé dans une excellente ambiance, entre concurrents qui se connaissent presque tous entre eux, reste que l'agility est pour ces derniers une discipline on ne peut plus sérieuse.

Un ballet interprété à toute vitesse

« Elle est basée sur la complicité entre le chien et son maître; tout est question de placement », précisait Jean-François Bourdoulous, président de l'EECSB. Et d'entraînement. Car il ne suffit pas d'aboyer après son chien en courant à ses côtés pour qu'il fasse exactement ce qu'on lui demande de faire. Loin s'en faut. On en a eu la preuve hier, chez certains débutants, ce qui avait d'ailleurs un côté plutôt comique. Chez les couples de haut niveau (une vice-championne du monde était en compétition), en revanche, aucune anicroche. Et quasiment pas de mots. Seulement quelques gestes fluides pour guider le chien sur des parcours parfois compliqués. Une sorte de ballet, interprété à toute vitesse. Impressionnant.

Rédigé par Le Télégramme

Publié dans #Sport : Agility

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