Saint-Brieuc. À 10 ans, Louenn concourt déjà avec son chien.

Publié le 28 Juin 2019

Un concours officiel d’agility a réuni 94 maîtres et leurs chiens, dimanche, à la Ville-Guyomard. Rencontre avec le plus jeune des compétiteurs.

Loch Ness, le berger des Shetland de Louenn, soufflera sa quatrième bougie le 10 juillet (Ouest-France)

Loch Ness, le berger des Shetland de Louenn, soufflera sa quatrième bougie le 10 juillet (Ouest-France)

Organisé par l’école d’éducation canine de Saint-Brieuc, un concours officiel d’agility a réuni 94 maîtres et leurs chiens, dimanche dernier, à la Ville-Guyomard. L’événement a essentiellement attiré des duos bretons, dont Loch Ness et son maître, Louenn Prioux, le plus jeune des compétiteurs présent.

Adhérent du club canin Saint-André, situé à Ergué-Gabéric (Finistère), Louenn s’entraîne une fois par semaine avec son berger des Shetland.

À 10 ans, il a débuté l’agility en 2017. Un sport que ses camarades de classe de CM1 ne connaissent pas vraiment mais que Louenn sait expliquer en toute simplicité : « C’est sportif, mais c’est un jeu et une compétition aussi où il y a une relation avec le chien. »

Le palmarès de ce sport canin qui consiste en la réalisation d’un parcours d’obstacles par le chien, sous la conduite de son maître, est déterminé selon deux critères : le nombre de fautes commises départagé ensuite par le temps d’exécution.

Une aventure familiale

Âgé de trois ans et demi, son compagnon à quatre pattes, au caractère joueur et sociable, peut néanmoins être parfois imprévisible. « Ce matin sur un parcours, après la passerelle, il a commencé à aller vers l’obstacle suivant comme prévu puis d’un coup il a fait demi-tour », explique Louenn qui précise « parfois il déconnecte, on ne sait pas pourquoi ».

Concourant dans la catégorie A réservée aux chiens de moins de 37 cm, Loch Ness a été baptisé ainsi par la famille Prioux, séduite par la beauté du lac éponyme lors de vacances en Écosse.

L’agility, une passion partagée par la sœur aînée et les parents de Louenn qui ont tous deux également participé à la compétition.

« Pour l’apprentissage d’un parcours, il faut parfois compter jusqu’à une année de travail », explique Jean-François Prioux, le père de Louenn.
Une aventure familiale qui remplit bien l’agenda du jeune garçon qui apprend également la batterie et pratique le football en club.

Deux nouveaux concours se préparent déjà pour Louenn qui participera notamment à une compétition d’obérythmée dans quinze jours.

Pratiquée dans un style libre et sur fond musical, « c’est une danse avec le chien », explique le jeune sportif, qui compte déjà deux podiums nationaux à son palmarès dans la discipline. Nul doute que le jeune champion utilise ses talents de musicien pour donner le rythme à son chien.

Quant à son avenir, Louenn avait pensé devenir éleveur de chiens. Mais ayant bien conscience de la responsabilité que le métier implique, il préfère y réfléchir encore car « c’est dur pour les vacances », confie-t-il avec son sourire d’enfant.

Lien vers l'article original ici.

Rédigé par Ouest-France

Publié dans #Sport : Agility

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