Interdiction des « colliers de dressage »
Publié le 17 Janvier 2023
Maltraitance animale : l’Assemblée nationale vote l’interdiction des « colliers de dressage »
Les députés de l’Assemblée nationale ont voté, ce lundi 16 janvier 2023, en faveur d’une proposition de loi déposée par le groupe parlementaire Renaissance, visant à interdire les colliers de dressage sur les chiens et les chats. Adopté en première lecture, le texte doit désormais être transmis au Sénat.
L’Assemblée nationale a voté à la quasi-unanimité, lundi 16 janvier 2023, en soirée, une proposition de loi pour interdire les colliers dits de « dressage », électriques, étrangleurs et à pointes sur les chiens et les chats, en raison des souffrances qu’ils provoquent.
Adopté en première lecture par 111 voix contre 5, ce texte doit désormais être transmis au Sénat. Les seuls votes contre sont venus du Rassemblement national, divisé avec également 19 pour et 6 abstentions.
Des colliers « pas efficaces et contre-productifs »
La proposition de loi était portée par la députée Renaissance Corinne Vignon, en lien avec la Fondation Brigitte Bardot. « Brûlures », « perte de poils », comportements de « terreur », « paralysie », l’élue de Haute-Garonne a dénoncé à la tribune les « lésions physiques et psychiques » que causent aux animaux ces « colliers de dressage » coercitifs, « pas efficaces et contre-productifs ».
Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a salué « une avancée en faveur de la lutte contre la maltraitance animale », au moment où les « attentes sociétales sont de plus en plus fortes » en la matière.
Jusqu’à 3 750 € d’amende en cas d’usage
Le texte vise à interdire « l’utilisation sur les chiens et les chats de tout dispositif à décharge électrique, étrangleur sans boucle d’arrêt ou dont les pointes sont tournées vers le corps de l’animal ». Tout contrevenant s’expose à une amende administrative de 750 €, voire 3 750 € en cas de récidive ou pour les professionnels du dressage.
Ajoutée en commission, une dérogation est prévue pour les services des armées utilisateurs de chiens et pour les opérations de capture d’animaux dangereux et errants.
L’exception accordée aux militaires a été critiquée par la LFI Anne Stambach-Terrenoir.
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Publié par Ouest-France / AFP le 17/01/2023 à 02h29
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