Ce dimanche 14 avril 2019 se déroulait à La Martyre le sélectif régional d'agility jugé par Jean-Claude Philippe (de Nancy).
L'EECSB présentait 6 équipes dont 3 d'entre-elles se retrouveront en finale lors du Championnat de France à Lamotte Beuvron (région Centre) les 8 et 9 juin : Youwan avec Tikaani, Frank avec Halva et Anne avec Jane.
Grande reprise des concours agility en ce mois de mars 2019. Mézières le 17 mars (juge P. Fourcot de Côte d'Or), Rennes le 23 mars (juge B. Hommery et M. Jourden de Bretagne), Rennes le 24 mars (juge M. Johnston de Bretagne) et Pommerit Jaudy le 31 mars (juge A. Nicaise de Picardie).
De très nombreux podiums ont été réalisés par les équipes de l'EECSB ainsi qu'un record de participation réalisé à Pommerit.
Ce weekend du 9 et 10 mars se déroulait sur le terrain de l'école un stage de proprioception animé par Élodie Chaplin. Limité à 5 participants par demi journée, ce stage fut très riche en enseignement, voir découverte pour certains.
Qu'est-ce que la proprioception ?
La proprioception (formé de proprio-, tiré du latin proprius, « propre », et de [ré]ception) ou sensibilité profonde désigne la perception, consciente ou non, de la position des différentes parties du corps.
Elle fonctionne grâce à de nombreux récepteurs musculaires et ligamentaires et aux voies et centres nerveux impliqués. La proprioception a été d'abord caractérisée chez les humains. Le terme fut proposé par Charles Scott Sherrington en 1900 et 1906. Les prochains paragraphes détaillent ainsi nos connaissances sur la proprioception avec les êtres humains. Mais la proprioception paraît s'observer aussi avec de nombreux animaux. Plus récemment, une proprioception a été découverte chez les plantes. Le rôle concret de la proprioception paraît lorsque par exemple on pose le bout du doigt sur le bout de son nez les yeux fermés.
Chez le chien, le travail de la proprioception, lui permet de tirer le meilleur parti de ses facultés motrices et sensorielles, afin d'optimiser ses aptitudes sportives et motrices. L'exemple même d'un chien qui a un déficit de proprioception se retrouve chez certains individus qui courent après leur queue ou qui cherchent à se mordre une patte (comme si ces parties de leur corps ne leur appartenaient pas, comme s'ils n'avaient pas conscience de ces membres). Mais ces comportements peuvent aussi avoir d'autres raisons pathologiques.
À chaque chiens ses besoins spécifiques. Le 2 mars 2019 deux membres de l'EECSB propriétaires de Border collie reprennent la formation au chien de troupeau sur moutons : Bella avec Laurence et Régliss' avec Paco. Ces formations se déroulent à l'extérieure du club (lieux choisis par les membres du club) dans la région de Pléneuf-Val-André.
Merci à Daniel (le berger)
Bella (jeune espoir) avec Laurence
Régliss' avec Paco (enfin la reprise après des difficultés de trouver un formateur depuis 2015)
À Plancoet, au Petit-Bily, Major continu son travail de présence auprès des résidants en tant que "Chien-visiteur". Deux types de séances ont été proposées, selon la météo et le niveau de dépendance du résidant :
- En chambre : présentation du chien et caresses.
- À l'extérieur : courte promenade en double laisse d'une durée de 5 à 10 minutes.
Après deux années de plus ou moins éloignement des terrains, j’ai repris avec plaisir les chemins de la cynophilie. Les 17 et 18 novembre s’est déroulé à l’EECSB, le premier week-end de stage du Monitorat d’Education Canine 1er degré (MEC 1). Trente stagiaires et une excellente ambiance.
Premier constat : la méthode naturelle a bien avancé dans les clubs. La plupart des personnes présentes connaissaient bien la théorie. Ce qui nous a permis d’aborder plus vite la pratique. Le travail de réflexion en amont du terrain, s’est fait par un travail en groupes sur les différents thèmes.
Sur le terrain, la pratique s’est révélée plus difficile. Mais c’est aussi l’intérêt de cette formation que d’échanger, de comparer et de réfléchir à mieux progresser.
Je reste étonnée de voir que peu de personnes connaissent réellement la théorie et l’usage du cliquer. Il est vrai que le cliquer nécessite beaucoup de patience et de rigueur mais les résultats le valent bien !
Par ailleurs, une bonne connaissance de la théorie du cliquer (sans forcément l’utiliser) permet de mieux intégrer les tenants et aboutissants de la méthode naturelle … et de répondre à quelques usages ou rumeurs qui se répandent en ce moment sur le terrain. Ceci par exemple, m’a permis de bien préciser que le fait « de ne pas dire non au chien » et « d’ignorer un mauvais comportement de sa part » est à remettre dans le contexte d’un apprentissage sur un comportement voulu, bien précis, et non dans l’absolu. Il me semble que le chien a aussi besoin d’interdits pour une bonne intégration dans notre vie de tous les jours et cela passe par une bonne communication maître-chien, point sur lequel nous avons beaucoup insisté.
Ce week-end très riche en échanges s’est trop vite terminé : je remercie tous les stagiaires pour leur participation active ainsi bien sûr, que la Territoriale Bretonne pour son invitation. Le prochain rendez-vous est fixé au week-end les 15 et 16 décembre prochain avant les festivités de fin d’année.
Pour mieux vous servir, la quasi totalité des éducateurs étant en stage le samedi 24 novembre, les cours de ce samedi sont annulées. Avec toutes nos excuses !