chiens ?

Vous trouverez ici, quelques références bibliographiques qui peuvent vous aider à aller plus loin. Ce sont des témoignages dont vous pourrez vous inspirer pour enrichir la relation que vous entretenez avec votre chien.

Cette liste n'est pas exhaustive. Nous tenterons de l'enrichir aussi souvent que possible selon nos trouvailles et coup de cœur.

Avertissement : Chaque chien et chaque personne étant différents... vous ne trouverez pas ici de méthode universelle qui réponde à tout. Ces ouvrages, aussi dignes d'intérêts soient-ils, ne remplacerons jamais le travail que vous ferez et la relation que vous établirez avec votre chien. D'autre part, quelle que soit la valeur reconnue de ces ouvrages, ils sont tous à lire avec un esprit critique et sceptique (certains auteurs le mentionne). Aucun d'entre eux n'apporte de "vérité" (seulement l'état de réflexions à un moment donné des connaissances et parfois avec des retours d'expérience contradictoires). Leurs contenus donc se confronter à l'expérience accumulée et à venir de chaque lecteur.

COMPRENDRE les chiens et privilégier le renforcement positif dans l'éducation :

• Comment parler chien - de Stanley Coren - Éditions : Biblio Payot (coll. Vie pratique).
• Salut l'Artiste – Entre le peintre visionnaire et le chien ensorceleur - de Jean-Pierre Brigeot - Éditions du Génie Canin.
• Comportement du chien – Éthologie et applications pratiques – de Isabelle Vieira - Éditions : Les Éditions du Point Vétérinaire.
• Dans la peau d’un chien – d'Alexandra Horowitz – Éditions : Champs science - Flammarion.
• Devenez le meilleur ami de votre chien – Tout connaïtre sur le comportement canin – de Jacinthe Bouchard – Éditions : La Griffe (Coll. Des animaux et des hommes).
• Don’t shoot the dog ! – Le nouvel art de l’éducation – une relation à soi, aux autres, aux enfants et aux animaux – de Karen Pryor – Éditions : Du Génie Canin.
• Guide d’éducation éthologique du chien – éduquer son chien en respectant sa vraie nature – de Pierre Jouventin et Guillaume Richard – Éditions : ULMER.
• L'aboiement - Le son d'un langage - de Turid Rugass (Trad. Translated) - Édition française : DolceVitaDog.
• L'éducation positive de mon chien - Pour une relation apaisée avec votre fidèle compagnon de Catherine Collignon - Édition Marabout coll. Sciences & Nature 2021.
• Les signaux d’apaisement – Les bases de la communication canine – de Turid Rugaas (Tard. Sandrine Delattre et Alain Cadieu) – Éditions : Les Éditions du Génie Canin.
• Un chien pour les nuls - Choisir votre animal de l'accueillir - Penser "chine" et comprendre son comportement - les activités canines indoor et outdoor!... de Gina Spadaforie et Catherine Collignon - Éditions : Pour les nuls, septembre 2009 Guide Poche.
• Sommes-nous trop « bêtes » pour comprendre l’intelligence des animaux ? – de Frans de Wall – Éditions : Les Liens qui Libèrent.

MÉTHODES et outils :

• 1^er secours pour mon chien – Savoir agir en attendant le vétérinaire – Guide pratique rédigé en collectif - Éditions : Iconegraphic (prix 2019 de la Centrale canine).
• Apprendre à mon chien à marcher en laisse sans tirer – Catherine Collignon - Éditions : Les Éditions du Génie Canin.
• Clickertraining – l’entraînement positif pour petits et grands – de Luc Grobben - Éditions : Luc Grobben.
• Fais le beau ! – Révélez la star cachée dans votre chien – 101 leçon de dressage incroyables par le meilleur tandem d’’Hollywood - de Kyra Sundance et Chalcy – Éditions : Hors Collection.

OUVRAGES DE RÉFÉRENCES

aux contenus exhaustifs et scientifiques surtout destinés aux professionnels (éleveurs, éducateurs, vétérinaires, responsables animaliers, techniciens, stagiaires, enseignants ou étudiants...) :

• Comportement et éducation du chien – Guide pratique rédigé en collectif sous la direction de Thierry Bedossa et Bertrand L. Deputte - Éditions : educagri.
• Comportement et bien-être du chien - Une approche interdisciplinaire – Guide pratique rédigé en collectif sous la direction de Thierry Bedossa et Sarah Jeannin - Éditions : educagri.
• Comportement du chien - éthologie et applications pratiques – Isabelle Viera - Éditions : Les Editions du Point vétérinaire (livre déjà mentionné plus haut).

La cause des chiens - Volume 1 : Comment interpréter les comportements du chien de compagnie – Laurence Bruder Sergent – Éditions : Petites vagues éditions col. Anim 2011.

Vous vous interrogez sur ce qui se passe dans la tête de votre chien ? Vous aimeriez bien savoir ce qu’il pense de vous ? La relation entre l’humain et le chien se construit et s’entretient tous les jours. Respect mutuel et compréhension des différences fondamentales entre les deux espèces sont les ingrédients essentiels d’une bonne entente. Les deux grands thèmes de ce livre sont les bases du comportement canin (l’éthologie) et la cohabitation au quotidien avec son chien. Vous trouverez comment interpréter les comportements du chien de compagnie dans le premier livre de Laurence Bruder Sergent écrit en 2006, réédité en 2008 puis revu, colorisé et réédité pour la 3e fois en 2011.
Je vais tenter dans ce livre de faire admettre qu’une cohabitation harmonieuse est possible entre les humains et les chiens et donner des conseils pour y arriver. J’ai le souci d’expliquer à quel point certaines idées reçues modifient notre regard et altèrent le plaisir que nous pourrions avoir dans nos interactions avec notre si précieux ami. Ainsi, je compte démontrer que : Un chien agressif n’est pas forcément un « dominant » : l’usage de la force n’assure en rien le respect. Ce n’est pas parce qu’un individu a besoin de théâtraliser (en surjouant) ses comportements, ses postures, ses mimiques, qu’il a le tempérament d’un leader. Un chien reconnu comme le « dominant » n’est pas agressif : il n’en a pas besoin. Lorsqu’un individu est identifié par son groupe comme le meneur, il ne lui est pas nécessaire d’être agressif car si son statut n’est pas remis en cause par ses pairs, il lui est inutile d’avoir recours à la violence. Ainsi, plus un chien est agressif, moins il est dominant : son excitation mal canalisée est plutôt le reflet d’un manque de confiance en lui que d’une réelle supériorité sur autrui. Ce n’est pas parce qu’un chien est décrit comme « dominé » ou peureux qu’il ne mordra pas, au contraire, puisqu’à la base de tout comportement violent, il y a un sentiment de peur. S’il manque de confiance en lui, s’il se sent incapable d’assurer une fonction que ses maîtres lui ont attribuée par inadvertance, alors il peut montrer de l’agressivité parce qu’il n’est pas capable d’assumer son rang. L‘agressivité sert à préserver l’individu, elle n’est pathologique qu’à de rares exceptions. Un chien qui a mordu ne recommencera pas obligatoirement. Un chien qui mord ou a mordu a ses motivations. Chercher à les comprendre évitera qu’elles ne se reproduisent. Un comportement est une réponse. Un chien n’est donc ni « dominant » ni « dominé » de manière permanente, mais seulement en fonction d’un contexte. Les relations entre les hommes et les chiens ne se limitent pas à l’étiquette « être le chef » ou « se faire obéir » pour obtenir le respect de son animal. Tout n’est pas qu’obéissance dans notre relation avec nos chiens, le lecteur en prendra conscience à la lecture de la cause que je défends : celle des chiens.

La cause des chiens - Volume 2 : Mon chien est quelqu'un de bien – Laurence Bruder Sergent – Éditions : Petites vagues éditions col. Anim 2011.

Résolvez les petits tracas du quotidien. Spécialiste reconnue de la relation Homme-Chien, Laurence Bruder Sergent explique dans ce deuxième opus de « la cause des chiens » paru en 2008 et réédité en 2011 comment trouver un équilibre entre nos sensibilités respectives, en nous rappelant que les chiens ne sont pas des humains et qu’ils ne perçoivent pas le monde de la même manière que nous. Votre chien est “quelqu’un de bien”, ou s’il ne l’est pas encore, il peut le devenir ! Même s’il a un caractère difficile, même s’il ne s’entend pas avec tous ses congénères, même s’il a des peurs qui vous paraissent étranges… Laurence Bruder Sergent vous livre les axes de compréhension de ses comportements et les stratégies à mettre en œuvre pour les modifier.
En tant que mammifères sociaux, nous interagissons avec les individus qui nous ressemblent ou qui nous apportent ce qui nous manque. Pourtant, chacun d’entre nous a sa propre sensibilité et les relations ne sont pas toujours aisées, a fortiori lorsqu’il s’agit de deux espèces différentes : l’homme et le chien. Il nous faut trouver un équilibre en gardant la spécificité de chacun. Étant entendu que chaque histoire est unique et que l’on ne peut pas généraliser ses conseils à tous, je donne néanmoins un maximum de clefs pour permettre la réflexion et l’introspection, pour remettre le bon sens en avant, pour construire une relation dans l’harmonie et le respect mutuel. Ainsi, je vous invite à construire et harmoniser vos interactions avec votre chien et à trouver un équilibre dans ce qui fait la caractéristique de chaque membre de votre binôme. Vous verrez, malgré les problèmes que vous rencontrez peut-être et le découragement qui vous submerge parfois, qu’il existe des solutions pour rétablir une situation chaotique. Parce que, je vous assure, malgré ses défauts, votre chien est vraiment quelqu’un de bien.

J'éduque mon chien moi-même – Guide pratique à l'usage des propriétaires - Méthodes amicales et respectueuses – de Laurence Bruder-Sergent et Martine Bohy – Éditions : Petites vagues éditions col. Anim -  2011 (épuisé se trouve en livre d'occasion)

Vous ressentez le besoin de recevoir des conseils dans l’art et la manière d’éduquer votre chiot ou votre chien de manière amicale, respectueuse et positive, vous aimeriez lui donner quelques bases afin de le préparer à vivre sereinement avec vous et votre entourage. Dans ce manuel, nous nous proposons de vous indiquer comment apprendre des règles de base à votre chien avec respect et dans le plaisir, avec pour souci de respecter son individualité et son caractère. Peut-être vous êtes-vous demandé ce que ce livre allait vous apporter de plus par rapport à tous les autres ? Des ouvrages traitant de la meilleure manière d’éduquer son chien, il en existe effectivement des dizaines. La différence essentielle réside dans les angles de vue du sujet, évoqué par deux personnes aux idées congruentes mais différentes. Ne serait-ce que parce que deux personnes n’ont jamais les mêmes idées sur tout au même moment et qu’elles n’expriment pas avec les mêmes mots un concept similaire.

COMMENT APPRENDRE À SON CHIEN À ÊTRE POLI AVEC LES AUTRES

Il est primordial pour un chien d'avoir des contacts avec ses congénères, et ce, durant toute sa vie. Cela fait partie de ses besoins fondamentaux.

Mais il faut le savoir, toutes les interactions entre chiens ne sont pas bonnes. En fonction des rencontres que fait notre chien, il va apprendre à se comporter de différentes manières suivant ce qu'il aura appris.

Il est donc important de savoir quelles sont les rencontres qui lui sont bénéfiques et quelles sont celles qui doivent être évitées pour ne pas créer de mauvais apprentissages.

Il est contre-productif de multiplier ou de forcer les contacts. Privilégiez la qualité à la quantité.

De manière générale, il est préférable pour un chiot ou un jeune chien de rencontrer des adultes calmes plutôt que de rencontrer des chiens de son âge.

Les jeunes chiens ne sont pas matures et n'ont pas encore correctement appris la politesse. Si aucun adulte n'est présent pour réguler les situations excessives, aucun des jeunes chiens n'apprendra à se comporter convenablement.

Si un des chiens se trouve en difficulté, s'il se sent mal à l'aise ou qu'il a peur, mieux faut écourter la rencontre pour lui apprendre qu'il n'est pas obligé de subir mais qu'il peut partir dès qu'il en a envie. La rencontre doit rester un choix et non une obligation.

Les rencontres en laisse ne sont pas recommandées. Le fait d'avoir la laisse tendue peut donner la sensation à votre chien ou à celui d'en fasse d'être en difficulté et avoir des réactions agressives disproportionnées.
Pour une bonne rencontre, les chiens doivent avoir suffisamment de liberté pour se déplacer, ou s'extraire de la situation s'ils en ressentent le besoin.
Dans le cas où la rencontre ne peut se faire sans la laisse, elle doit être détendue le plus possible durant la rencontre pour ne pas interférer dans leur communication ni donner de fausses indications et ne pas les rendre anxieux.

Interdire totalement à un chien d'aller à la rencontre de ses congénères ne fera que le rendre intolérant voir dangereux car incapable de gérer une rencontre imprévue ou au contraire complètement obsédé par ses congénères à cause d'un manque de lien. Le contact social fait partie de ses besoins fondamentaux. Il est préférable de lui apprendre à les rencontrer poliment.

Les rencontres se font plus facilement avec un chien inconnu lorsqu'elles sont brèves et en mouvement. Rester statique durant une rencontre ou avec un groupe de chiens peut créer des tensions. Lorsque le chien n'est pas libre de ses mouvements, il est important de faire la rencontre en arc de cercle et non en se dirigeant de face. Cela fait partie de la politesse canine que de faire une légère courbe pour arriver de côté et évitera l'incompréhension et la mauvaise réaction du chien qui se trouve en face.

De manière générale, il est déconseillé de placer des ressources au milieu de chiens qui ne se connaissent pas. On évite donc de lancer balles et bâtons, de donner de la nourriture ou  de faire des caresses lorsqu'ils sont à proximité les uns des autres. Cela évitera des bagarres inutiles et de mauvaises expériences qui auraient pu être évitées.

MYTHES SUR LE JEU ENTRE CHIENS

Un jeu brusque qui ne s'arrête pas, ce n'est pas du jeu, c'est entretenir de l'excitation.

Un jeu dont l'un des chiens cherche à s'extraire alors qu'un autre le poursuit n'est pas du jeu, c'est de la victimisation.

Un bon jeu est un jeu calme où les moments d'excitation s'arrêtent relativement souvent pour garder le contrôle de soi et où les chiens sont à l'aise.
Si la situation dérape, soyez médiateur et intervenez pour calmer le jeu.

APPRENEZ LA COMMUNICATION CANINE POUR LE BIEN ÊTRE DE VOTRE CHIEN

BIEN VIVRE ENSEMBLE POUR ÉVITER LES MORSURES

• Pour les enfants, les chiens peuvent être de formidables compagnons !
• Cependant, il est important de bien appliquer certaines règles pour que le bien-être et la sécurité de chacun soit respectés et que les relations soient aussi complices et amicales que possible.
• Soyez conscient que n’importe quel chien peut mordre, du plus petit au plus grand, même les chiens les plus amicaux, les plus mignons et les plus faciles à vivre.
• La grande majorité des morsures de chien proviennent d’un chien connu de la personne : son propre animal de compagnie, celui du voisin ou celui d’un ami et sont le plus fréquemment dû à de l'irritation.
• Un animal n'est pas une peluche. Certains comportements sont donc à adopter et d'autres à éviter.

Enfant et chien ne doivent jamais être laissés ensemble sans surveillance. C’est aux adultes présents d’être complètement investis dans la supervision des interactions afin de s’assurer que celles-ci ne créent pas de malaise pour l’enfant ou l’animal et que l’enfant n’ait pas la possibilité d’avoir des comportements à risque vis-à- vis du chien et vice versa. C’est VOTRE responsabilité !

Enseignez à votre enfant à traiter les animaux avec respect et douceur, et à identifier les premiers signes de réticence chez le chien.S’il ne veut pas, il n’a pas à être forcé. Il est donc interdit de tirer les oreilles, la queue, de monter sur le chien, d'aller dans son panier ou de le prendre dans les bras, même s’il ne dit rien.

Les enfants ne doivent pas approcher, toucher ou jouer avec un chien qui dort, mange, mâche un jouet ou un os. Les animaux sont plus susceptibles de mordre lorsqu’ils sont surpris, dérangés ou qu’ils se sentent menacés.      

Les jeux de bagarre ou favorisant l’excitation devraient être proscrits ou, tout du moins, très contrôlés par un adulte pour éviter tout débordement dommageable. Évitez les jeux de course poursuite qui pourraient mener à des comportements de prédation sur les enfants. Privilégiez les activités calmes et de coopération comme les jeux de cache-cache et de recherche.

L’enfant et le chien doivent avoir une relation complice et amicale. En aucun cas l’enfant doit se sentir investi d’un rôle d’autorité. S’il y a un problème, enseignez-lui à venir vous chercher.

Respectez les besoins de votre chien et développez ses compétences sociales et son éveil pour qu’il soit bien dans ses pattes et qu’il ne présente pas de comportements d’irritabilité dus à un environnement non adapté. Il doit avoir la possibilité de s’isoler quand il le souhaite dans un endroit où il ne sera pas dérangé.          

Assurez-vous également de son bien-être physique et de sa santé. Un chien qui éprouve des douleurs physiques peut répondre de manière agressive dans des situations qui, jusqu’alors, ne lui posaient pas de problème particulier.         

Si vous avez un doute concernant les comportements de votre chien ou sur la relation qu’il entretient avec vos enfants, faites appel à un professionnel compétent qui saura vous accompagner et vous donner les conseils appropriés pour votre famille.

Ne laissez pas durer une situation qui pourrait s'avérer dangereuse !

CHIEN INCONNU

• Gardez votre enfant éloigné des chiens inconnus. S’il souhaite aller voir ou caresser un chien, demandez l’autorisation de son propriétaire avant même de vous approcher.
• Apprenez à votre enfant à s’approcher sur le côté, lentement, sans geste brusque et à faire une caresse sur l’épaule ou sous le cou du chien. Jamais sur la tête.
• En règle générale, laissez le chien s’approcher s’il le désire. S’il ne s’approche pas, n’allez pas vers lui. Si le chien semble mal à l’aise ou refuse le contact, n’insistez pas et éloignez-vous. Le chien peut communiquer son malaise en grognant, en se figeant, mais aussi, bien avant, en reculant, en évitant le contact, et en esquivant les sollicitations.Il en va de même pour le chien de la maison.

POURQUOI ET COMMENT ?

• La mastication chez le chien est une activité naturelle et importante durant toute sa vie.
• Outre le fait de soulager ses dents lorsqu'il est chiot, elle a de multiples bénéfices, qu'ils soient physiques ou comportementales.
• C'est une source de stimulation mentale,olfactive mais aussi une dépense physique importante pour son bien être.
• Dans une alimentation naturelle, les chiens mastiquent et consomment des os fréquemment, mais lorsque l'alimentation donnée est industrielle, il faut pouvoir pallier à ce manque.
• Pour respecter ce besoin, lui offrir une activité masticatoire régulière et varier, les friandises permettront d'enrichir son environnement et de l'occuper sainement.

SANTÉ

Mastiquer est avant tout un besoin pour une bonne hygiène bucco-dentaire. Un manque peut entrainer un mauvais état dentaire, des troubles alimentaires voir des pathologies intestinales. Pallier à ce manque permet :

• De renforcer le système de fixation des dents.
• Un détartrage régulier et naturel.
• Une réduction de 60 à 79% des bactéries présentent dans la bouche du chien grâce aux friandises naturelles.
• D'augmenter la sensation de satiété pour éviter les compulsions alimentaires.

COMPORTEMENT

• Aide à la gestion de la solitude à la maison.
• Limite les destructions.
• Apprend à être autonome dans ses occupations.
• Permet d'évacuer les tensions, diminue le stress et aide à la gestion des émotions.
• Entretient la fonction cognitive qui aide à la mémoire et à l'apprentissage.
• Source de stimulation, développe confiance et témérité.

FRIANDISES NATURELLES

La trachée de bœuf :
Particulièrement adaptée aux chiots, aux seniors,aux petits chiens et aux plus grands aux dents sensibles pour un détartrage en douceur, la trachée est la moins dure des friandises pour une mastication efficace.

Les peaux de bœufs, de sangliers ou de cerf :
Plus résistantes que les trachées, mais moins que les suivantes, elles sont une bonne alternative pour les chiens à la digestion et aux gencives fragiles.

Le sabot de veau :
LA friandise anti-tartre idéale. Suffisamment solide pour durer un moment, le sabot occupe sans abimer l'émail des dents. Il convient à un grand nombre de chiens qui apprécient de passer du temps à ronger cette friandise.

Le bois de cerf :
Une friandise ultra solide pour des semaines de mastication. Elle peut ne pas convenir à tous les chiens par sa dureté. Il vaut donc mieux s'assurer que les friandises précédentes conviennent avant de donner celle-ci.

Les os crus et charnus :
Les vrais os enveloppés de viande conviennent parfaitement à l'alimentation d'un canidé et représentent également une alternative naturelle et saine pour nos compagnons.

BON À SAVOIR

Attention aux friandises industrielles !
Leur fabrication et leur provenance sont parfois douteuses et peuvent être dangereuses pour la santé de nos chiens. Privilégier les alternatives naturelles permet de mieux contrôler la qualité de ce que nous leur donnons.

Les os cuits sont dangereux !
La cuisson change la structure de l'os, le rendant susceptible d'éclater en morceaux et de faire des esquilles dans l'estomac. Ils peuvent être source de perforation.

JE PRENDS LES BONS RÉFLEXES

Je le sors fréquemment pour ses besoins et je reste patient le temps qu'il ait la capacité de se retenir plus longtemps. Ce n'est qu'un bébé. Je le sors au moins toutes les 2 heures pour commencer, puis j'espace petit à petit.

Je vais le promener tous les jours et je le laisse observer son nouvel environnement de façon à s'en imprégner. Je ne lui en montre pas trop d'un coup, cela doit se faire progressivement. Je vais à son rythme et je ne le force jamais.

J'entretiens une relation harmonieuse : je mets l'accent sur les bons comportements en le félicitant chaleureusement et j'ignore ou  je détourne ceux qui me gênent dans la mesure du possible. Je lui apprends des comportements alternatifs.
          
Je mets des jouets à sa disposition pour qu'il apprenne à s'occuper tout seul et qu'il puisse satisfaire ses besoins masticatoires, mais je pense surtout à alterner les jouets de temps en temps.
          
Je l'habitue à être manipulé en toute confiance pour faciliter l'entretien et les soins au quotidien. Je lui apprend sous forme de jeux et sans le forcer pour lui apprendre à aimer ça ou au moins à tolérer.

Je lui apprends de nouvelles choses, je fais des activités intéressantes pour renforcer notre relation et améliorer ses capacités cognitives.

Je lui donne également l'occasion de rencontrer  des  congénères  adultes calmes qui  sauront lui montrer l'exemple à suivre.
       
Je lui apprends à rester seul progressivement et lui donne de quoi s'occuper pendant mes absences pour  dédramatiser les départs, et  qu'il trouve le temps moins  long.
      
Je pense à bien respecter et combler ses besoins naturels pour éviter de voir apparaître des comportements gênants liés à un manque.

MATÉRIEL ÉDUCATIF

NON : Les colliers chaînette, étrangleur, à pointes, électrique, à air comprimé ou  à jet de citronnelle ne  sont pas adaptés pour résoudre les  problèmes rencontrés avec mon chien, ni pour l'éduquer. Apprendre ne doit JAMAIS faire mal !
OUI : Un collier, pas trop fin, ou un bon harnais confortable et une laisse longue suffisent amplement.

MYTHES & LÉGENDES

Je dois le punir et lui mettre le nez dedans pour qu'il comprenne
A part le traumatiser, il n'aura pas la capacité d'associer votre comportement au fait qu'il fait ses besoins au mauvais endroit. En revanche,plus vous y ajouterez d'incompréhension et de stress et plus il sera susceptible de recommencer.

Je dois être le chef de meute
Outre le fait que le fonctionnement hiérarchique est un concept discutable chez le chien, vous êtes un humain et lui un chien, vous ne formez donc pas une meute. Devenez un ami, un référent, un humain de confiance. Privilégiez la coopération à la soumission.

Mon chien est dominant et veut dominer
C'est une affirmation, souvent loin de la réalité,qui empêche de prêter attention aux véritables motivations du chien. La dominance n'est pas un trait de caractère.

Il a de l'espace, le jardin c'est suffisant
Tous les chiens ont besoin d'explorer de nouveaux lieux, de nouvelles odeurs et d'être stimulés. Ils ont besoin d'un minimum d'une sortie par jour en dehors de leur jardin pour leur bien-être.

Il sait qu'il a fait une bêtise, je le vois dans son comportement
Le concept de bêtise est étranger au chien et le regard coupable dont il fait preuve à plus souvent à voir avec votre comportement qu'avec la notion d'avoir fait quelque chose de "mal".

Il fait ça pour se venger ou pour nous embêter
Comme pour la bêtise, le chien ne connait pas la vengeance. Les dégradations sont la conséquence d'ennui, de stress ou de frustration. Ils sont simplement l'expression d'un mal être.